A

Affaissements : Les affaissements sont des dépressions topographiques en forme de cuvette à grand rayon de courbure dues au fléchissement lent et progressif des terrains de couverture avec ou sans fractures ouvertes. La composante verticale du mouvement est prépondérante. Des efforts de flexion, de traction et de cisaillement et les tassements différentiels préjudiciables aux structures peuvent se manifester dans les zones de bordure. Dans certains cas, les affaissements peuvent être le signe annonciateur d’effondrements.

Affouillement : action de creusement due aux remous et aux tourbillons engendrés dans un courant fluvial ou marin butant sur un obstacle naturel (rive concave des méandres) ou artificiel (pile de pont, jetée).

Aléa : phénomène naturel (inondation*, mouvement de terrain, séisme, avalanche…) d’occurrence et d’intensité donnée. Les inondations se caractérisent suivant leur nature (de plaine, crue* torrentielle, remontée de nappe…) notamment par la hauteur d’eau, la vitesse de montée des eaux et du courant, l’intensité, la durée de submersion…

Alluvions : Matériaux détritiques (dus à l’érosion), sables, galets, boues, limons qui ont été transportés par les cours d’eau principalement et déposés dans les lacs et surtout dans les mers : on parle d’alluvions lacustres ou d’alluvions marines.

Altération : C’est l’ensemble des mécanismes conduisant à la destruction des roches. Les éléments atmosphériques sont directement responsables de l’altération. Il y a des altérations physiques (ou mécaniques) et des altérations chimiques.

Anthropique : (du grec anthropos : homme) désigne les compo- santes de l’occupation du sol d’origine humaine ayant modifié le milieu naturel.

B

Bassin de risque : c’est l’entité géographique homogène soumise au même phénomène naturel.

Bassin versant : c’est le territoire drainé par un cours d’eau principal et ses affluents.

BRGM : Bureau de Recherche Géologique et Minière.

C

Catastrophe naturelle : il s’agit d’un phénomène ou d’une conjonction de phénomènes naturels dont les effets peuvent être dommageables aussi bien vis à vis des personnes, des biens maté- riels ou immatériels que du milieu naturel…

Centre urbain : il se caractérise par son histoire, une occupation des sols importante, une continuité du bâti et la mixité des usages entre logement, commerce et services.

Champ d’expansion des crues : ce sont les secteurs non urba- nisés ou peu urbanisés indispensables au stockage des importants volumes d’eau apportés par la crue*. Les champs d’expansion des crues participent au laminage de celles-ci.

Changement de destination : il est nécessaire qu’un permis de construire ou une autorisation de travaux soit déposé pour justifier la notion de changement de destination. La liste des destinations ci-après est généralement utilisée : Logement, Hébergement hôte- lier, Commerce et Artisanat, Bureaux-Services, Locaux industriels, Entrepôts commerciaux, Bâtiments agricoles, Aires de stationne- ment, Combles et sous-sols non aménageables. En général, dans ce PPRI, c’est le passage d’un usage quelconque à celui de logement qui sera limité.

Cône de déjection : Un cône de déjection est un amas de débris transportés par un torrent au débouché d’une vallée ou en contre-bas d’un versant ; il a une forme triangulaire.

Confluence : Endroit où un cours d’eau se jette dans un autre.

Cote de référence : la cote de référence visée dans ce règlement correspond à la cote des plus hautes eaux connues (PHEC) ou à cel- les de la crue* dite « centennale ». Dans ce dernier cas, la hauteur est le résultat d’un calcul hydraulique.

cote_reference

Coulée de boue : La coulée de boue est un mouvement rapide d’une masse de matériaux remaniés, à forte teneur en eau et de consistance plus ou moins visqueuse. Elle prend fréquemment naissance dans la partie aval d’un glissement de terrain.

Crue : c’est l’augmentation du débit du cours d’eau, pendant une durée plus ou moins longue, consécutive à des averses plus ou moins importantes.

Crue de réference : Plus forte crue connue et, dans le cas où celle-ci est plus faibles qu’une crue de fréquence centennale, cette dernière.

Curage : Les travaux de curage ont pour objectif l’enlèvement des sédiments qui s’accumulent dans le lit des cours d’eau, dans les zones où le courant se ralentit brutalement ou lorsque la charge solide excède occasionnellement ce que la capacité de transport permet d’évacuer. Aux termes de l’article 114 modifié du code rural, le curage d’entretien est une obligation du riverain qui échappe aux rubriques de la nomenclature « eau ». On parle également de curage dans les ouvrages d’assainissement.

D

DDRM (Dossier Départemental des Risques Majeurs) : La loi du 22 juillet 1987, d’organisation de la sécurité civile et de prévention des risques majeurs, a créé un nouveau droit, celui des citoyens à l’information sur les risques auxquels ils sont exposés ; sur le plan de l’information préventive, les documents prévus à l’article 3 du décret du 11/10/1990, sont le dossier d’information sur les risques majeurs établi par le préfet et le dossier d’information des citoyens, établi par le maire, sur les mesures de prévention à mettre en oeuvre. Une circulaire de 1992 a précisé le nom et l’échelle de ces documents : DDRM à l’échelle départementale pour le premier et DICRIM à l’échelle communale pour le second ; elle y a ajouté le DCS, à l’échelle de la collectivité locale, établi par le préfet.

Débit : Volume d’eau qui traverse une section transversale d’un cours d’eau par unité de temps. Les débits des cours d’eau sont exprimés en m³/s.

Défense passive : Technique de protection qui consiste à arrêter ou dévier les matériaux, et à canaliser les crues solides ou liquides, n’influençant pas l’évolution des aléas. La défense passive ne lutte donc pas directement contre les phénomènes naturels, mais a pour objet de les empêcher de porter atteinte aux personnes et aux biens matériels.

Développement durable : c’est un mode de développement qui doit permettre de répondre aux besoins actuels, sans compromet- tre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins (ONU).

DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) : La loi du 22 juillet 1987, d’organisation de la sécurité civile et de prévention des risques majeurs, a créé un nouveau droit, celui des citoyens à l’information sur les risques auxquels ils sont exposés ; sur le plan de l’information préventive, les documents prévus à l’article 3 du décret du 11/10/1990, sont le dossier d’information sur les risques majeurs établi par le préfet et le dossier d’information des citoyens, établi par le maire, sur les mesures de prévention à mettre en oeuvre. Une circulaire de 1992 a précisé le nom et l’échelle de ces documents : DDRM à l’échelle départementale pour le premier et DICRIM à l’échelle communale pour le second ; elle y a ajouté le DCS, à l’échelle de la collectivité locale, établi par le préfet.

Digue : ouvrage de protection contre les inondations dont au moins une partie est construite en élévation au dessus du niveau du terrain naturel et destiné à contenir épisodiquement un flux d’eau afin de protéger des zones naturellement inondables.

Dommages : ce sont les conséquences défavorables d’un phéno- mène naturel sur les biens, les activités et les personnes, ils sont en général exprimés sous forme quantitative ou monétaire, il peut s’agir de dommages* directs, indirects (induits), intangibles (non quantifiables), …

E

Éboulement : Chute de masse rocheuse d’un volume de quelques milliers à quelques dizaines de milliers de mètres cubes. Les éboulements en grande masse sortent du champ de cette étude.

Échelle de magnitude de Richter : La magnitude représente l’énergie libérée par une source sismique sous forme d’onde pendant un séisme, elle est estimée à partir de l’enregistrement du mouvement du sol pendant un séisme par des sismomètres. C’est une valeur caractéristique de la « puissance » d’un séisme. L’ »échelle de Richter » mesure la magnitude des séismes. Elle n’a, par définition, aucune limite théorique (ni inférieure ni supérieure). Se fondant sur des critères physiques (taille maximale d’une secousse tellurique et énergie rayonnée correspondante), on estime néanmoins qu’une valeur limite doit exister : la magnitude des plus violents séismes connus à ce jour ne dépasse pas 9,5. A partir d’une magnitude 5,5 un séisme dont le foyer est peu profond peut causer des dégâts notables aux constructions.

Emissaire : canalisation permettant l’évacuation des eaux.

Embâcle : il s’agit de l’accumulation de matériaux transportés par les flots (végétation, rochers, véhicules automobiles, bidons…) qui réduisent la section d’écoulement, et que l’on retrouve en général bloqués en amont d’un ouvrage (pont) ou dans des parties resser- rées d’une vallée (gorge étroite). Les conséquences d’un embâcle sont dans un premier temps la rehausse de la ligne d’eau en amont de l’embâcle, une augmentation des contraintes sur la structure supportant l’embâcle et dans un second temps un risque de rupture brutale de l’embâcle, ou de l’embâcle et de sa structure porteuse, occasionnant une onde potentiellement dévastatrice en aval.

Emprise : surface au sol de la construction ou projection au sol du volume principal bâti (hors balcon, saillies, loggias,…).

Enjeux : les personnes, biens, activités, moyens, patrimoine … susceptibles d’être affectés par un phénomène naturel. Ils peuvent être quantifiés à travers de multiples critères : dommages corporels ou matériels, cessation de production ou d’activité, etc.

Épicentre : Point situé en surface du sol à la verticale du foyer. C’est au voisinage de l’épicentre que les effets des séismes sont les plus forts.

Érosion : Usure progressive d’une surface, que ce soit une rive, un lit de cours d’eau, un remblai ou toute autre surface provoquée par l’écoulement de l’eau, les vagues des réservoirs, le vent ou tout autre processus naturel.

E.R.P. : Établissement Recevant du Public.

Étiage : appelé aussi basses eaux, c’est la période durant laquelle le débit d’un cours d’eau est très bas.

Extension :

  1. c’est une construction attenante à un bâti déjà existant et qui en prolonge l’activité.
  2. L’extension d’un camping correspond à son agrandissement.

Exutoire : Point le plus aval d’un réseau hydrographique, où passent toutes les eaux de ruissellement drainées par le bassin.

F

Faciès : Aspect spécifique d’une roche en fonction de sa composition, de sa structure, de son origine…

Faille : Fracture ou zone de fracture séparant deux compartiments de terrain déplacés par cisaillement.

FPRNM : Fonds de Prévention des Risques Naturels Majeurs (ou fonds Barnier).

G

Gabion : Ouvrage constitué de pierres contenues dans un grillage de fer.

Glissement de terrain : Le glissement est un déplacement généralement lent (quelques millimètres par an à quelques mètrespar jour) sur une pente, le long d’une surface de rupture (surface de cisaillement) identifiable, d’une masse de terrain cohérente, de volume et d’épaisseur variables. Cette surface est généralement courbe (glissement circulaire), mais elle peut aussi se développer à la faveur d’une discontinuité préexistante telle qu’un joint de stratification (glissement plan). Les profondeurs des surfaces de glissement sont très variables : de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres, voire la centaine de mètres pour certains glissements de versant. Des indices caractéristiques peuvent être observés dans les glissements de terrain actifs: niche d’arrachernent, fissures, bourrelets, arbres basculés, zone de rétention d’eau, etc.

Granulométrie : Mesure quantitative de la taille et de la proportion de chaque classe de particules constitutives d’un sol (alluvions composés d’argile, sable, galets…).

H

Hydraulique : il s’agit ici des études concernant le cheminement de l’eau sur le sol.

Hydrogéomorphologie : Analyse des conditions naturelles et anthropiques d’écoulement des eaux dans un bassin versant.

Hydrogramme de crue : Variation du débit d’un cours d’eau pendnat une crue. Il représente la réaction connue ou calculée (pour une crue de projet) d’un bassin versant à un évenement « pluie » ou « fonte des neiges ».

Hydrologie : Toute action, étude ou recherche, qui se rapporte à l’eau, au cycle de l’eau et à leurs propriétés.

I

IAL : Information des Acquéreurs et des Locataires

I.G.N. : Institut Géographique National

Inondation : Envahissement par les eaux de zones habituellement hors d’eau par une crue moyenne (dictionnaire d’hydrologie de surface).

Intensité : Expression de la violence ou de l’importance d’un phénomène, évaluée ou mesurée par des paramètres physiques (hauteur ou vitesse de submersion par exemple).

J
K
L

Laminage : Amortissement d’une crue avec diminution de son débit de pointe et étalement de son débit dans le temps, par effet de stockage et de déstockage dans un réservoir.

Lave torrentielle : Les laves torrentielles sont des écoulements mêlant intimement l’eau et les matériaux de toutes tailles ; elles atteignent ou dépassent des densités voisines de 2 qui les rendent capables de transporter des blocs en quasi-flottation.

Lithologique : Nature du matériau constitutif du massif géologique.

M

Maître d’oeuvre : Concepteur ou directeur des travaux.

Maître d’ouvrage : Propriétaire et financeur de l’ouvrage.

Merlon : Levée de terre protectrice, intégrée dans le paysage, destinée à prévenir les risques d’inondations.

Mitigation : Mesures pour diminuer la vulnérabilité des constructions

Modélisation : Quantification et spatialisation d’une crue pour une occurence donnée par le biais d’outils mathématiques.

N
O

Occurrence (ou période de retour) : exprimée en années. L’occurrence est l’inverse de la probabilité d’apparition annuelle d’un phénomène. Exemple : une crue d’occurrence 100 ans a une chance sur 100 de survenir chaque année (crue centennale).

ORSEC (ORganisation de la Réponse de SÉcurité Civile) : La loi n° 2004-811 du 13 août 2004 de modernisation de la sécurité civil et ses décrets d’application (n° 2005-1156 Plan Communal de Sauvegarde (P.C.S.), n° 2005-1157 plan ORSEC et n°2005-1158 Plan Particulier d’Intervention (P.P.I.) du 13 septembre 2005) réforment en profondeur la doctrine de planification des secours.
La refondation des plans de secours s’appuie sur une troisième génération de plan ORSEC. Bien que le terme « ORSEC » soit conservé, le contenu et les objectifs évoluent fortement, ce qui peut s’illustrer au travers de la signification du terme lui même. Il ne signifie plus simplement « ORganisation des SECours » mais de manière plus large « Organisation de la Réponse de SEcurité Civile ». Le plan est conçu pour mobiliser et coordonner, sous l’autorité unique du préfet, les acteurs de la sécurité civile au delà du niveau de réponse courant ou quotidien des services. Le but est de développer la préparation de tous les acteurs, publics ou privés, pouvant intervenir dans le champ de la protection des populations. Il s’agit de développer la notion de culture de sécurité civile. Chaque acteur doit s’approprier les missions relevant de sa compétence et les retranscrire dans son organisation interne au travers d’une planification déclinée.

Ouvrage hydraulique : cela concerne aussi bien les ouvrages d’art franchissants (ponts, passerelles, …), que ceux canalisant le cours d’eau (canaux, buses, adaptation des berges, …).

P

PAC (Porter À Connaissance) : Le PAC est le document transmis par le préfet à la commune lorsque celle-ci décide d’élaborer un Plan de Prévention des Risques naturels (PPR) sur son territoire. La cartographie portée à connaissance est issue du zonage de l’aléa effectué par le bureau d’étude compétent mandaté. Elle est le fruit de la concertation des services de l’État avec les responsables de l’urbanisme de la commune. Ainsi, cette cartographie prend en compte les modifications faites lors de la phase de concertation avec la commune, incluant ainsi les enjeux communaux.

Un « porter à connaissance risques naturels » permet aux élus locaux, ou au préfet par compétence directe ou par substitution, de maîtriser l’urbanisation dans les zones exposées aux phénomènes naturels, lorsque le PLU ne le permet pas directement, et ceci dans l’attente de l’approbation du PPR.

Quand une cartographie d’aléa est portée à connaissance sur une commune, l’article R111.2 du Code de l’Urbanisme s’applique pour tout nouveau projet : le permis de construire peut être refusé ou n’être accepté que sous réserve de l’observation de prescriptions spéciales s’il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique du fait de sa situation, de ses caractéristiques, de son importance ou de son implantation à proximité d’autres installations.

Pendage : Inclinaison des couches géologiques par rapport au plan horizontal.

Percolation : vient du latin « percolare » signifiant couler à travers. La percolation est cette capacité pour un fluide de traverser un tas ou un système chaotique, par des déplacements de proche en proche. Dans la pratique courante, on sait faire du café avec un percolateur qui injecte de l’eau.

PHEC : Plus Hautes Eaux Connues.

Phénomène naturel : c’est la manifestation spontanée ou non d’un agent naturel : avalanche, inondation, glissement de terrain, ….

POS : Plan d’Occupation des Sols.

PPR : Plan de Prévention des Risques.

Préjudice : il est la conséquence néfaste, physique ou morale, d’un phénomène naturel sur les personnes ou les biens.

Pression interstitielle : La pression interstitielle est due à l’air et à l’eau comprimés entre les grains solides composant un sol. Si la pression interstitielle augmente, la cohésion du sol diminue. L’augmentation de la pression interstitielle peut être comparée à celle observée lors de l’ouverture d’un paquet de café sous vide. Les grains contenus dans le paquet, qui formaient un bloc, se désolidarisent. Le paquet perd sa consistance ferme.

Prévention des risques naturels : c’est l’ensemble des dispositions visant à réduire les impacts d’un phénomène naturel : connaissance des aléas* et de la vulnérabilité, réglementation de l’occupation des sols, information des populations (information préventive), plan de secours, alerte, …

Q
R

Reconstruction : d’après Dicobat : « construction d’un édifice, analogue et de même usage après que le bâtiment ou l’ouvrage d’origine ait été détruit ».

Réfection : d’après Dicobat : «Travail de remise en état et de réparations d’un ouvrage qui ne remplit plus ses fonctions, suite à une dégradation ou à des malfaçons; le résultat d’une réfection* est en principe analogue à ce qui existait ou aurait dû exister : ne pas confondre réfection* avec réhabilitation*, rénovation* ou restauration.».

Réhabilitation : «Travaux d’amélioration générale ou de mise en conformité d’un logement* ou d’un bâtiment avec les normes en vigueur : normes de confort électrique et sanitaire, chauffage, isolation thermique et phonique, etc.» d’après Dicobat.

Rénovation : d’après Dicobat «remise à neuf, restitution d’un aspect neuf. Travail consistant à remettre dans un état analogue à l’état d’origine un bâtiment ou un ouvrage dégradés par le temps, les intempéries, l’usure, etc. La rénovation* ne doit pas être confondue avec la réhabilitation*, qui implique surtout l’adaptation aux normes de confort et de sécurité en vigueur.
En urbanisme, un opération de rénovation* désigne un ensemble coordonné de travaux de démolitions, de constructions et d’aménagements concernant une rue ou un quartier vétuste.»

Restructuration : il s’agit de travaux importants en particulier sur la structure du bâti, ayant comme conséquence de permettre une redistribution des espaces de plusieurs niveaux. Les opérations prévoyant la démolition des planchers intérieurs intermédiaires ou le remplacement de façade ou pignon, avec ou sans extension*, font partie de cette catégorie.

Ripisylve : Végétation du bord des rivières.

Risque : c’est le produit d’un aléa et d’un enjeu. L’importance du risque est déterminée en fonction de la force des aléas et de l’importance des enjeux.

Risque majeur : Risque lié à un aléa d’origine naturelle ou anthropique dont les effets prévisibles mettent en jeu un grand nombre de personnes, des dommages impor- tants et dépassent les capacités de réaction des ins- tances directement concernées.

Risque naturel : C’est un événement dommageable, doté d’une certaine probabilité, conséquence d’un aléa survenant dans un milieu vulnérable. Le risque résulte, donc, de la conjonction de l’aléa et d’un enjeu, la vulnérabilité étant la mesure des dommages de toutes sortes rapportés à l’intensité de l’aléa. À cette définition technique du risque, doit être associée la notion d’acceptabilité pour y intégrer sa composante sociale.

Risque naturel prévisible : Risque susceptible de survenir à l’échelle humaine. Certains types de risque peuvent se produire à l’échéance de quelques années ou quelques dizaines d’années (inondations, avalanches, cyclones, mouvements de terrain), d’autres ont des manifestations destructrices pouvant être espacées de plusieurs dizaines à plusieurs centaines d’années (séismes, volcans).

Risque résiduel : Risque qui subsiste lorsque les mesures de sécurité ont été prises.

T

Talweg : Ligne qui relie les points les plus bas d’une vallée (il s’oppose à la ligne de crête).

S

Servitude d’utilité publique : La loi du 22 juillet 1987 permet la possibilité d’instituer des servitudes d’utilité publique dans les zones à risques afin de diminuer autant que possible les populations exposées. Les Servitudes d’Utilité Publique sont des limitations administratives du droit de propriété et d’usage du sol. Le préfet et les maires recherchent un compromis entre la nécessité de préserver le développement communal et la prise en compte du risque.
Elles sont visées par l’article L126-1 du Code de l’Urbanisme. Mises en œuvre par les Services de l’Etat, elles s’imposent aux autorités décentralisées lors de l’élaboration des documents d’urbanisme. Il y a obligation pour le POS/PLU de respecter les Servitures d’Utilité Publique.

SIG : Système d’Information Géographique.

Sol meuble : Sol poreux, très tendre et très friable (Ex : sable, argile).

U
V

Vulnérabilité : Au sens le plus large, exprime le niveau de conséquences prévisibles d’un phénomène naturel sur les enjeux.

W
X
Y
Z