Aussi variés soient-ils, les phénomènes naturels tels que les cyclones, les crues et inondations ou encore les séismes sont les signes de forte dynamique terrestre. Notre regard sur ces phénomènes, qui ont toujours existé par le passé, évolue au fil du temps puisqu’ils nous concernent de plus en plus. En effet, il n’y a pas une année sans qu’on relate dans les actualités, un évènement naturel important sur le territoire français.
La Réunion est un territoire particulièrement sensible aux risques naturels : c’est d’ailleurs l’un des départements français les plus touchés. Caractérisé par son insularité, son climat tropical et son relief tourmenté, on y recense pas moins de sept aléas naturels majeurs qui peuvent affecter aussi bien les populations denses des zones littorales que celles, plus dispersées, vivant dans les hauteurs. De plus, fort d’un dynamisme démographique et des impacts du changement climatique, l’île de La Réunion semble s’exposer à des événements naturels de plus en plus intense et fréquente.
Définition d’un risque naturel
On parle de risque naturel lorsqu’un événement dommageable survient à la suite d’un phénomène naturel. Un risque naturel va se caractériser selon 3 facteurs principaux :
- L’aléa qui va désigner le phénomène naturel potentiellement dangereux (une crue, un séisme, un éboulement, etc.). Il sera défini par un temps de retour, par une intensité et s’inscrit dans un lieu donné.
- Des enjeux qui sont les biens et les personnes exposés directement ou indirectement par l’aléa.
- De la vulnérabilité.Les enjeux ne réagissent pas de la même manière face à phénomène similaire : par exemple, une case en tôle et une construction maçonnée subiront des dommages différents pour une même rafale de vent par exemple. On considère que plus les enjeux sont vulnérables, plus les dommages causés peuvent être importants.